Et en route pour de nouvelles aventures !

Et voilà, on remet ça ! Une fois encore, nous n'avons pas su, ou pas voulu, résister à l'appel des savanes africaines alors nous sommes prêts pour un nouveau périple, auquel s'ajoute une nouvelle expérience : cette année, nous ne partons pas seuls : Corinne et Daniel, des amis de longue date, nous accompagnent pour ce  voyage de 5 semaines en Namibie, Afrique du Sud  Botswana avec une petite journée au Zimbabwe. Voici le récit (succinct, je promets, je serai moins longue que d'habitude) de ces joyeuses aventures.

Itinéraire

Samedi 2 novembre - Départ Genève - Arrivée dimanche 3 novembre

Dimanche 3 et lundi 4 : Windhoeck - Arebbush  Travel Lodge

Mardi 5 : Namibgrens Guest Farm

Mercredi 6 : Sesriem

Jeudi 7 : Mariental - Kahalari Anib Lodge

Vendredi 8 - KTP : Mata-Mata

Samedi 9 : KTP - Twee Rivieren

Dimanche 10 : KTP - Nossob

Lundi 11 : KTP - Mabuasehube

Mardi 12 - Kang - Ultra Stop

Mercredi 13 : Ganzhi - Dqua Qare San Lodge

Jeudi 14 et vendredi 15 : Maun - Island Safari Lodge

Samedi 16 : Maun - Crocodile Camp

Dimanche 17 : Chobe Park - Savuti

Lundi 18 et mardi 19 : Kasane - Senyati Safari Camp

Mercredi 20 : Katima Mulilo - Caprivi Houseboat Safari Lodge

Jeudi 21 : Kongola - Namushasha River Lodge

Vendredi 22 et samedi 23 : Divundu -Nunda River Lodge

Dimanche 24 :  Rundu - Kaisosis Lodge

Lundi 25 : Etosha - Tamboti Lodge

Mardi 26 - Etosha - Namutoni

Mercredi 27 - Etosha - Okaukuejo

Jeudi 28 - Etosha - Olifantrus

Vendredi 29 - Palmwag Lodge

Samedi 30 - Brandenberg - White Lady Lodge

Dimanche 1er et lundi 2 décembre : Swakopmund - Alte Brucke Resort

Mardi 3: Amieb Lodge

Mercredi 4 et Jeudi 5 : Erindi - Camp Elephant 

Vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 : Windhoeck - Londininghi Guest House

Namibie, 3 jours en Afrique du Sud, une bonne semaine au Botswana et un jour au Zimbabwe, voilà les très grandes lignes de notre périple.

KLM ayant honteusement annulé notre vol, nous nous sommes tournés vers Lufthansa "operated by ... Eurowings". Ce long courrier low cost, vendu à un prix normal est une arnaque : il faut payer les oreillettes et la bière, il n'y a pas de couverture, les plateaux repas sont minables... Plus jamais ! Heureusement, ils se pose à l'heure et nous arrivons tôt au Arebbush Travel Lodge qui ne dégage pas l'ambiance familiale du Londininghi (complet)  mais qui est très bien. Les chambres sont claires et confortables, c'est calme, la piscine est très sympa. On se repose, on va déjeuner au O'Portuga et on profite du soleil. Le lendemain, on opte pour le Nice, un restaurant d'application qu'on aime beaucoup. C'est dans l'après-midi que nous retrouvons Corinne et Daniel qui ont voyagé avec Ehtiopian. On restera le soir au Arebbush pour dîner.

On passe aux choses sérieuses

Windhoeck - Nambigrens Guest Farm

On a rendez-vous dès 8 heures chez Africamper pour récupérer les véhicules. J'ai quelques crampes d'angoisse dans le ventre au souvenir du cauchemar que nous avons vécu l'an dernier avec SA Roadtrippers du début à la fin de nos vacances. Je m'étais même promis de ne plus jamais louer de véhicule et puis ...  (eh oui, l'appel des savanes africaines... ). Deux bush camper montés sur Toyota Hilhux nous attendent, un modèle flambant neuf très bien équipé et un vieux tacot dont on hérite. C'est très bien comme ça; Ca va un peu freiner les ardeurs de mon Peterhansel. 

Un passage au Grove Mall chez Checkers pour faire les courses, un arrêt déjeuner à l'Ocean Basket, et nous voilà partis pour la grande aventure. On emprunte la C26, puis la D1265 et la D1261. Quel plaisir de retrouver la piste et les grands espaces sans jamais croiser personne ou presque. J'aime cette conduite un peu sauvage qui nous fait traverser l'infini namibien et ses paysages de toute beauté dont les couleurs oscillent en permanence dans les pastels de rose, de jaune et d'ocre avec une variété invraisemblable de vert, olive, gris, tilleul, mousse, lichen et j'en passe.

On arrive vers 16 heures à Namibgrens Guest Farm, malheureusement trop tard pour se faire monter une tente. Du coup, on va étrenner le bush camper dès ce soir. On court se baigner à la Rock Pool. Ca fait des mois que j'en rêve !!!

Superbe camping dont les équipements, sanitaires et bloc cuisine, ont été intégrés dans la roche. Les emplacements sont immenses, éloignés les uns des autres et la vue sur les amas rocailleux est magnifique.

Le moins qu'on puisse dire, c 'est qu'on n'est pas dérangés par les voisins ! On dîne d'un repas léger avant d'aller se coucher, un peu fatigués. Depuis le lit, par les ouvertures, on peut admirer la nuit africaine ici si pure, sa voie lactée et ses étoiles filantes.  Namibie, je crois bien que tu me manquais !

En route pour le Désert du Namib

Namibgrens Guest Farm - Sesriem Campsite

Pour profiter au maximum des journées, il est préférable de se lever tôt; C'est d'autant plus facile que le jour commence à pointer son nez vers 5 heures. Allez hop, petit déjeuner copieux et route par le Spreetshoogte Pass qui culmine à 1733 mètre. On s'arrête pour admirer, le souffle coupé, la vue sur l'infini qui s'offre devant nous. 

Enfin quand je dis route, c'est plutôt piste, comme 80% du réseau routier namibien. Peut-être même davantage. Seul le haut du col est recouvert de pavés et caravanes et remorques sont ici interdites. C'est vrai que la descente est impressionnante, longue et surtout pentue, qui affiche un beau dénivelé.

Sur la C14, un arrêt à Solitaire s'impose mais on n'est pas les seuls à avoir eu cette idée. Quelques voitures mais surtout des bus, des minis et des gros, déversent leurs passagers au comptoir de la pâtisserie. Trop de monde, on se passera de la mythique part de Apfelstrudel et on se contentera d'un cornet glacé à l'épicerie. Un panneau affiche le niveau de pluviométrie qui se calcule en millimètres.

On poursuit sur la C14 jusqu'à Sesriem. La piste est vraiment mauvaise et on se fait chahuter sur la caillasse mais le paysage nous fait oublier ces inconvénients. Arrivés au Sesriem Campsiteon demande un emplacement près de la piscine et pas trop loin des sanitaires et on hérite de la place 38.... la même que l'an dernier.

 Le thermomètre monte allègrement jusqu'à 40 degrés et nous conduit droit vers la piscine où nous passerons une bonne partie de l'après-midi. Ce soir, c'est byzance ! On va dîner au Sossusvlei Lodge qui offre un incroyable buffet tant par sa qualité que par sa diversité. Je profite car je pressens des jours de vache maigre pour l'avenir, surtout pour moi qui suis végétarienne.

Sossusvlei ou les dunes à l'infini

Sesriem Campsite - Kalahari Anib Lodge

L'avantage du camping de Sesriem géré par le NWR (Namibia Wildlife Resorts), c'est de dormir dans le parc national du Namib Naukluft et de pouvoir partir vers Sossusvlei une heure avant l'ouverture des portes, sauf qu'une bête histoire de chaussure perdue nous fait arriver après tout le monde. Et là aussi, comme à Solitaire, force est de constater que l'endroit devient très prisé, ce qui ne nous empêche pas d'être sous le charme des dunes. On laisse aux sportifs l'ascension de la dune 45, ou Big Dadd,  et on se contente de marcher jusqu'à Dead Vlei,un endroit magique où des dunes rouges encerclent une cuvette d'argile blanc, dans laquelle des arbres morts ont perdu le goût de l'eau depuis des siècles.

Dommage que le ciel couvert n'apporte pas suffisamment de luminosité. Ce matin, bien qu'il soit déjà 8 heures, le soleil manque cruellement pour donner plus d'effet et surtout plus de contraste entre les éléments que sont le sable et le bois mort. 

On repart au petit parking à l'entrée du site pour regonfler les pneus et parcourir, en sens inverse, les 60 kilomètres de bitume qui nous sépare du camping de Sesriem. Le paysage est unique et exceptionnel, fait d'une suite de dunes toutes différentes tant par leur hauteur, leur forme ou leurs couleurs.

Arrêt au campsite pour un petit-déjeuner rapide et pour essayer de retrouver cette fichue godasse perdue, mais sans succès. On emprunte la C22, moins chaotique que la C19, que l'on retrouvera malgré tout un peu plus tard, après avoir coupé par la D845. 

Maltahohe nous permet de faire un arrêt déjeuner à la station multi-services, qui vend de l'essence, fournit des provisions et permet de se restaurer rapidement dans un bistrot aux allures des plus rétros.

Nous poursuivons par une route goudronnée jusqu'à Mariental et le Kalahari Anib Lodge  où nous avons réservé une chambre. L'endroit est charmant et il y a deux piscines, dont une qui donne directement sur la savane et un point d'eau où s'abreuvent de nombreux animaux. 

Cobe des roseaux
Cobe des roseaux

Nous prenons notre dîner sur une jolie terrasse où nous profitons de la douceur du soir, après une journée très chaude. On a bu des litres d'eau alors un petit verre de chenin blanc bien frais est grandement apprécié. 

Petit intermède

Si je devais faire la promotion de la Namibie, je serais bien en peine. Je pourrais bien sûr avancer la vie sauvage à Etosha d'abord mais à bien d'autres endroits encore. Je pourrais parler de Ruacana, d'Epupa Falls, des hereros et des himbas au Nord ou alors de Fish River Canyon et de la rivière orange  tout au sud. Je pourrais raconter Swakopmund et Luderitz sur la côte atlantique ou  évoquer d'autres régions comme le Damaraland et la bande de Caprivi. J'accompagnerais le tout de photos d'animaux et de paysages. Mais je crois que la Namibie ne se raconte pas, parce qu'il est impossible, par des mots et des clichés, de transmettre ne serait-ce qu'une once de beauté de ce pays à nul autre pareil. La Namibie se vit, se ressent, fait vibrer .... ou pas. Je retrouve ce que j'avais écrit en 2014, quand on avait voyagé de Windhoeck au Cap, en Afrique du Sud  "Je crois que je suis bien incapable de décrire la beauté de la Namibie, c'est quelque chose qui se ressent mais ne se raconte pas, ni avec des mots, ni avec des photos. Un récit et des clichés n'arriveront jamais à reproduire ce qui fait son unicité, à savoir essentiellement l'immensité de ses paysages, qui frôlent l'infini. Quelqu'un m'a dit un jour "J'ai vu un reportage sur la Namibie, mais il n'y a rien à voir et rien à faire !" et je me souviens ne pas avoir bien su quoi répondre. Comment expliquer la couleur d'un ciel sans limite, le désert interminable qui se prolonge de mamelons sans fin, les rocs et les montagnes qui se suivent et se chevauchent, le rouge, l'ocre et le gris qui se fondent en pastels indéfinissables. C'est un pays indescriptible que l'on aime ou que l'on rejette, resté sauvage dans sa presque totalité, et où l'impact de l'homme est très peu visible. Je comprends très bien que l'on reste insensible à cette nature souvent sèche et hostile, pour laquelle on pourrait même éprouver de la crainte et de l'appréhension, tant elle est différente de ce que l'on connait. Le rapport à la Namibie est un peu comme celui que l'on aurait pour un peintre et son oeuvre : on adhère, on exulte ou on déteste; personnellement, je ne ressens devant Le carré blanc sur fond blanc de Malevictch que de l'incompréhension et j'ai du mal à crier au génie devant cette abstraction vide de sens et de signification alors je comprends que certains n'éprouvent que de l'indifférence et de l'ennui devant ces immenses étendues desséchées autant que dépouillée." Cinq ans après, j'éprouve les mêmes sensations. J'espère seulement que ce pays restera intact encore longtemps. 

Fin de l'intermède, j'avais promis de ne pas m'étaler....

KTP nous (re)voilà !

Encore un petit intermède C'est la 3ème fois que nous venons au KTP (Kgalagadi Transfrontier Park), mais c'est pour nos amis une découverte. Il n'y a pas d'éléphants dans ce parc, et je ne me souvient pas avoir vu de rhinocéros, mais l'endroit est réputé pour les félins. Malchanceux, nous n'avions croisé en 2015 qu'un vieux lion, lors d'un game drive nocturne. J'avais été si déçue qu'on avait décidé d'y revenir en 2018 et ça a été fantastique; nous avons pu voir des lions, des lionnes. des guépards ainsi qu'un magnifique léopard à quelques mètres seulement de notre voiture. Serons nous aussi chanceux cette année ?

Léopard vu l'an dernier; Malheureusement, nous n'en verrons pas la queue d'un cette année
Léopard vu l'an dernier; Malheureusement, nous n'en verrons pas la queue d'un cette année

Incroyable vie sauvage

Kalahari Anib Lodge - Mata Mata

On se sert copieusement au buffet du petit-déjeuner avant d'attaquer la piste jusqu'à Gochas où l'on s'arrête pour quelques courses. Et c'est par la C15, qui longe la rivière à sec, que nous arrivons vers 13 heures à Mata-Mata, géré par Sanparks. 

Les formalités douanières côté namibien  sont rapides. On déjeune d'un snack léger, on fait une petite sieste et, notre permis de 3 jours d'accès au parc dans la poche,on reprend la voiture pour aller voir ce qui se passe un peu plus loin.

Gnou et Oryx au point d'eau
Gnou et Oryx au point d'eau
Springboks à l'abreuvoir
Springboks à l'abreuvoir

On va jusqu'aux trous d'eau de Sitsa, Craig Lockhart et Dalkeith, à la recherche de félins. On est devenus difficiles et exigeants et même si on a toujours autant de plaisir à croiser oryx, gnous, gazelles et chacals, notre but final, c'est d'approcher les lions, d'espérer voir des guépards et pourquoi pas, d'entrevoir un léopard, bien que cela tienne un peu de l'utopie tant cet animal est discret et méfiant.

Girafes gourmandes
Girafes gourmandes

Le seul félin qu'on apercevra, c'est un chat sauvage qu'on distingue à peine, planqué dans les branches d'un arbre. On croisera aussi un petit groupe de chacals.

Chacal à l'affut
Chacal à l'affut

Des guépards au musée

Mata-Mata - Twee Rivieren

On part un peu après 6 heures, avec juste quelques biscuits et un jus de fruits dans le ventre. Sur la piste, des oryx, des autruches, et des gnous que l'on trouve généralement aux points d'eau.

Oryx et autruces
Oryx et autruces

Le KTP, comme la plupart des parcs en Afrique australe est un paradis pour les ornithologues et si on prend la peine de lever un  peu le nez en l'air, on a souvent la chance de voir de très beaux  spécimens.

Sporopipe Squameux (sous réserve)
Sporopipe Squameux (sous réserve)

On s'arrête à 8 heures sur l'aire de pic-nic d'Urikarrus, très bien aménagée, avant de repartir jusqu'au petit musée d'Auchterlonie, où nous avons l'agréable surprise de découvrir 3 guépards qui cherchent, à l'abri des pierres, un peu d'ombre et de repos. On les observe un bon moment, sans bruit ni geste brusque de notre côté pour ne pas les effrayer tandis que, prudents et méfiants, ils ont toujours un oeil sur nous. 

Guépard au repos
Guépard au repos
Deux autres
Deux autres

On poursuit jusqu'au poste frontière de Twee Rivieren. Pas besoin de passer par la douane sud-africaine puisque nous ne poursuivons pas au-delà du parc. Par contre on fait tamponner notre passeport pour pouvoir passer au Botswana après-demain. 

Le camping de Twee Rivieren est bien aménagé mais il manque d'ombre. On trouvera un arbrisseau pour s'installer dessous et on passera une bonne partie de l'après-midi à la piscine

On décide de repartir pour une dernière virée du côté de Leeuwdril, cet endroit nous ayant été signalé comme riche en félins. Bien nous en a pris, puisque nous avons pu observer un magnifique lion du Kalahari, qui se distingue par sa belle encolure noire.

Lion du Kalahari, reconnaissable à sa crinière noire
Lion du Kalahari, reconnaissable à sa crinière noire

On va s'installer le soir au restaurant. Pas terrible, mais ça fait du bien de ne pas avoir à faire la popote

Des lions,  en veux-tu, en voilà

Twee Rivieren - Nossob

Départ à 6h15 pour Nossob, direction Leeuwdril, dans l'espoir de retrouver notre lion. De loin, un attroupement de voitures nous signale qu'il y a quelque chose à voir. Le spectacle est bien au rendez-vous.

 

Il y a là un lion qui se prélasse, repu, sous un arbre.

Un autre s'éloigne, en direction de la dune. Il a probablement bien mangé et va digérer un peu plus  loin. 

Il faut dire qu'il y a là une carcasse d'élan qui a fait le festin des lions et qui intéresse grandement les chacals..

Chacals à la cantine
Chacals à la cantine

Un troisième lion surveille de loin la petite troupe d'affamés.

Tandis qu'un quatrième, à gauche, de l'autre côté de la piste, la crinière pleine de sang frais,  semble regarder tout autre chose. 

C'est une lionne qui attire son regard; elle se dirige vers la carcasse en claudiquant un  peu, du fait d'une légère blessure à l'intérieur de la cuisse.

Elle vient de quitter ses 3 copines, qui se reposent à l'ombre d'un arbre.

Elles s'amusent et se font des papouilles. Qu'elles sont belles !

Whaou ! Quel spectacle. Il suffit d'être  là, au bon endroit, au bon moment car il est fort possible que d'ici une demi-heure toute cette jolie troupe de lions soit partie, pas forcément très loin, mais peut-être juste là derrière les dunes, et invisible aux regards.

 

On a aussi droit aux cabrioles de deux renardeaux.

Renardeaux. La maman n'est pas loin.
Renardeaux. La maman n'est pas loin.

On poursuit vers Nossob, sans avoir rien vu d'autre de bien intéressant. Mais,en ce qui me concerne, si je vois un félin, un seul, ma journée est gagnée, donc aujourd'hui,  c'est jackpot !

Héron cendré aux aguets (sous réserve)
Héron cendré aux aguets (sous réserve)

Vraiment j'exagère quand je dis rien d'intéressant, parce qu'il y a de superbes paysages, et de belles rencontres comme ces oryx au point d'eau ou ces autruches un peu plus loin sur la piste. Je trouve qu'on devient vraiment difficiles !

Oryx.... toujours aussi majesteux..
Oryx.... toujours aussi majesteux..
Autruches
Autruches

On arrive vers 13 heures à Nossob, où on a réservé un emplacement Premium, c'est-à-dire privé avec toilettes, douches, et espace abrité pour faire la cuisine. C'est top !

On apprend qu'une troupe d'une dizaine de lions a attaqué dans le coin une bestiole au petit matin. J'en verrai 3 à la jumelle mais j'ai beau attendre un bon moment, aucun ne viendra boire un coup au trou d'eau, pas plus dans la journée que le soir. Par contre, on entendra toute la nuit leurs puissants rugissements.